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Par Philippe Dagorne le 21 Mai 2015 à 03:53
Le ciel s’est abreuvé
De l’or des grands ajoncs,
En tenture avivée
Aux pinceaux des surgeons.
Bascule arachnéenne,
Crépuscule embrumé,
Tu caresses Pen Men
Dont l’œil s’est allumé.
Étrange vernissage,
Dans ses plus beaux atours,
La mer s’est faite sage
Et se teinte à son tour.
La falaise s’éclaire
Une dernière fois,
Fantaisie capillaire
Des algues, quelquefois.
Les silhouettes noires
Qu’un doux zéphyr emporte,
Derniers oiseaux du soir,
La nuit frappe à la porte…
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Par Philippe Dagorne le 15 Mai 2015 à 03:38
M’est restée cette image
Ses couleurs, un décor
Une ambiance bien sage
L’horizon drapé d’or
Le ballet de la mer
Aux nuances turquoise
Dentelles éphémères
De vagues qui pavoisent
La simple poésie
Des mouettes qui se grisent
La pointe des Saisies
En longue dague grise
Un léger courant d’air
Qui répand les fragrances
D’une brise solaire
Barbouillée de garance
Enfin je me rappelle
Ce crépuscule rare
Sous l’emprise irréelle
De la toge du soir…
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Par Philippe Dagorne le 9 Mai 2015 à 03:17
Vagues lascives et tendres
S’effacent et puis s’abreuvent
D’un sable qui se gorge
De poudre de grenat.
Des oiseaux suspendus
Qui découpent le ciel,
Son horizon fiévreux,
Dans ses voiles de pourpre.
La timide lueur
Du phare qui s’éveille,
L’insolente rengaine
D’un ressac sans mémoire.
La brise qui s’égare,
Avec ses airs d’été,
Augure de la nuit…
Elle sera soyeuse.
L’île exhibe au Ponant
Ses effets de granit
Brodés de riches frises
Que lui offre l’ajonc
Pétales comme neige,
Au beau soleil enfui,
Murmure de tes cils
Qui toujours me sourient…
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Par Philippe Dagorne le 1 Mai 2015 à 03:37
Awena Guiner à la harpe Celtique, merci à toi...
Jalouse de ses charmes,
C’est l’île qui s’apprête.
En retenant ses larmes,
Le ciel lui fait voilette.
Ce n’est qu’une risée
Qui voile l’horizon,
Tel un crêpe irisé,
En guise de toison.
Décor en noir et blanc,
Aux nuances sépia,
Qui laisse tout tremblant,
Un long galon d’oyats.
La plage s’abandonne,
Juste ourlée d’un fil clair.
À l’océan se donne,
Ô la belle insulaire.
Lors ce tulle en offrande
Caresse la bruyère
Et emperle la lande.
Groix se fait joaillière…
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Par Philippe Dagorne le 25 Avril 2015 à 03:01
La nuit les a portées,
Nonchalantes et distraites.
Il se peut bien, qu’à toi,
Te disent le secret.
Si tu marches sans bruit,
Si tu prêtes l’oreille…
Estampes délicates,
Toutes empreintes des brises
De mes rêves iodés,
Sur la plage, un matin…
Si tu marches sans bruit
Si tu prêtes l’oreille…
L’écho d’un long voyage,
Fait de houles et de grains,
Souvent des attentions
De zéphyrs au soleil.
Si tu marches sans bruit
Si tu prêtes l’oreille…
Le parfum de jardins
Révélés sous l’azur,
De terres inconnues
Qui t’attendent là-bas.
Si tu marches sans bruit
Si tu prêtes l’oreille…
Enfin, ces symphonies,
Éthérées, volatiles,
Au cœur d’un coquillage,
Te conteront l’ailleurs…
©
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