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Par Philippe Dagorne le 27 Août 2015 à 03:25
Un zéphyr doux et tendre
Caresse la bruyère
Et paraît s’y répandre
Sous de pâles lumières.
Une brise d’été
Que nous souffle la mer,
Sans cesse répétée
Mais pourtant éphémère.
Ce petit vent distrait
Un tantinet rieur
Par ses baisers discrets
Se fait ensorceleur.
Son haleine fleurée
De pétales en offrande,
Bien qu’à peine effleurée,
Vient enivrer la lande.
Lors, les rives de l’île,
Aux couleurs extatiques,
Prennent les tons subtils
D’un jardin exotique…
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Par Philippe Dagorne le 21 Août 2015 à 03:16
Le baiser d’une brise,
Tout en délicatesse,
Amoureusement, frise
La mer de ses caresses.
Le soleil débonnaire
Veille ses blancs nuages.
Leur cortège ordinaire
Déambule bien sage.
Même les goélands
Honorent le silence,
Rêveurs et nonchalants,
Planent avec indolence.
Colorées, quelques voiles
Fleurissent l’horizon,
Éclosion boréale
De pâles frondaisons.
Et sous l’azur vibrant,
Groix, bientôt endormie,
Délaisse son estran
Aux barques alanguies…
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Par Philippe Dagorne le 15 Août 2015 à 03:36
C’est un léger ressac
Que celui qui me berce
Vaguelettes qui claquent
Et plus loin, une averse.
Une harpe céleste
Dont j’aperçois les cordes
Où, simple risée d’Ouest
Qu’un orage m’accorde.
Sur la petite baie,
L’océan barbouillé
Pousse son courant muet
Sous les barques mouillées.
Une brise en balade
Nonchalante et distraite
Emmène la parade
De trois joyeuses mouettes.
Et le temps d’un été,
Locmaria se réveille,
Ses maisons apprêtées
Une à une s’éveillent….
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Par Philippe Dagorne le 13 Août 2015 à 03:14
L’océan broie du noir
Et la terre est chagrine,
Dans ses habits du soir,
Le ciel en crinoline.
L’île est presque figée,
Si ce n’est au lointain,
Une cloche affligée
Qui salue un destin.
Un long glas qui appelle
Cette humide apathie.
Tout contre sa chapelle,
Locmaria s’est blottie.
Les ruelles sont vides
Et les maisons s’éteignent,
Leurs façades livides
Sous des volets qui saignent.
En ultime prière,
Raide dans sa douleur
Le vieux lavoir de pierre
Comme abandonné, pleure…
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Par Philippe Dagorne le 9 Août 2015 à 03:35
C’est le jour qui s’éveille,
Ses effets d’aquarelle
Réchauffés au soleil
D’un songe intemporel.
L’évanescence folle
De nuages apeurés
Qui, doucement s’étiolent,
Sur l’azur effleuré.
L’océan, lui, scintille
Dans sa robe céleste,
L’on dirait qu’il fourmille
De feux venus de l’est.
Les balises du port,
Bien étranges pinceaux
De cette chaude aurore,
Ont rangé leurs faisceaux.
Belle toile exposée
En ce déclin de nuit,
Finement arrosée
De brumes qui s’ennuient.
Juste le cri d’une aile
Souligné d’un zéphyr,
Une note idéelle
Dans un ciel bleu porphyre.
Le silence caresse
Quelques chants volatiles,
Long moment de tendresse
Que l’on croirait tactile…
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